{"id":3852,"date":"2020-05-06T16:06:30","date_gmt":"2020-05-06T14:06:30","guid":{"rendered":"https:\/\/www.mbacapital.com\/?p=3852"},"modified":"2022-03-04T14:29:11","modified_gmt":"2022-03-04T13:29:11","slug":"fusions-acquisitions-pandemie-mba-capital","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/mbacapital.com\/en\/fusions-acquisitions-pandemie-mba-capital\/","title":{"rendered":"Les fusions-acquisitions apr\u00e8s la pand\u00e9mie – perspectives"},"content":{"rendered":"
En ces temps de crise sanitaire et de crise \u00e9conomique induite, tout chef d\u2019entreprise doit l\u00e9gitimement s\u2019interroger sur l\u2019impact de cette conjoncture sur son projet de transmission<\/a>. La lecture du march\u00e9 des fusions-acquisitions<\/a> dans les mois \u00e0 venir n\u2019est pas ais\u00e9e. La derni\u00e8re d\u00e9cennie a montr\u00e9 qu\u2019apr\u00e8s un point bas en nombre de transactions en 2011, le march\u00e9 a nettement rebondi en 2012 et (\u00e0 un degr\u00e9 moindre) en 2013 avant de conna\u00eetre une nouvelle pente descendante jusqu\u2019en 2016 (1).<\/em><\/p>\n Cette baisse de pr\u00e8s de 20 % des cessions de PME entre 2012 et 2016 a \u00e9t\u00e9 suivie de 3 ann\u00e9es de meilleure facture (en nombre d\u2019op\u00e9rations) de 2017 \u00e0 2019.<\/p>\n L\u2019\u00e9volution du march\u00e9 en valeur sur la d\u00e9cennie \u00e9coul\u00e9e s\u2019explique par une forte volatilit\u00e9 des multiples d\u2019acquisition avec ces derni\u00e8res ann\u00e9es une progression vertigineuse de l\u2019indice Argos Mid Market (2). Ce dernier avait atteint au T3 2019 un plus haut X historique depuis sa cr\u00e9ation \u00e0 10,1X l\u2019Ebitda. Il \u00e9tait de 6.3X au T1 2013 (3).<\/p>\n Cet indicateur ne refl\u00e8te pas la r\u00e9alit\u00e9 des valorisations des petites entreprises (Small Caps) dont les prix de cession sont impact\u00e9s par une d\u00e9cote de taille et pr\u00e9sentent en g\u00e9n\u00e9ral une volatilit\u00e9 (un \u00e9cart-type) beaucoup plus faible dans les secteurs d\u2019activit\u00e9 traditionnels (hors technologies). En revanche, il confirme parfaitement que l\u2019abondance de liquidit\u00e9s dans le syst\u00e8me financier conjugu\u00e9e \u00e0 des taux d\u2019int\u00e9r\u00eat tr\u00e8s bas a favoris\u00e9 le financement des op\u00e9rations (et de facto l\u2019inflation des multiples).<\/p>\n Le march\u00e9 de la transmission d\u2019entreprises peut \u00eatre segment\u00e9 selon le profil du repreneur\u00a0:<\/p>\n Les chiffres diff\u00e8rent selon les secteurs d\u2019activit\u00e9, mais on s\u2019accorde en g\u00e9n\u00e9ral sur le fait que les transmissions familiales repr\u00e9sentent +\/- 25 % des op\u00e9rations de transmission de PME.<\/p>\n Le taux de r\u00e9ussite des transmissions familiales est sup\u00e9rieur et ces op\u00e9rations sont donc consid\u00e9r\u00e9es comme moins risqu\u00e9es par les pourvoyeurs de fonds. En revanche, elles deviennent de plus en plus difficiles \u00e0 concr\u00e9tiser au-del\u00e0 d\u2019une centaine de salari\u00e9s (poids des successions et de la fiscalit\u00e9, expertise du management, etc.).<\/p>\n Sur la d\u00e9cennie \u00e9coul\u00e9e, le nombre de dirigeants de plus de 60 ans est pass\u00e9 de 17,4 % en 2010 \u00e0 20.5 % en 2016 avec une projection \u00e0 23 % en 2021 (4). Ce constat chasse l\u2019id\u00e9e re\u00e7ue selon laquelle le vieillissement de la population des dirigeants serait le principal d\u00e9terminant des transactions d\u2019entreprises. La croissance de l\u2019entreprise ou de son march\u00e9, par exemple, sont de meilleurs crit\u00e8res.<\/p>\n L\u2019\u00e2ge du capitaine est malgr\u00e9 tout un enjeu dans les transactions car le \u00ab\u00a0taux de r\u00e9alisation par rapport \u00e0 l\u2019intention\u00a0\u00bb est fortement d\u00e9croissant apr\u00e8s 60 ans. Enfin, on constate qu\u2019un dirigeant \u00e2g\u00e9 est plus enclin \u00e0 accorder une d\u00e9cote sur le prix pour faciliter la r\u00e9alisation de la transaction (4).<\/p>\n Les questions centrales resteront inchang\u00e9es apr\u00e8s la crise\u00a0:<\/p>\n En revanche, ces strat\u00e9gies devront \u00eatre adapt\u00e9es,<\/p>\n Pour l\u2019entreprise\u00a0: <\/em><\/p>\n Pour les actionnaires\u00a0: <\/em><\/p>\n Les 3 crit\u00e8res prioritaires pour les dirigeants c\u00e9dants de plus de 55 ans seraient la p\u00e9rennit\u00e9 de l\u2019activit\u00e9, la qualit\u00e9 du repreneur et la pr\u00e9servation de l\u2019emploi (ce qui est une autre fa\u00e7on d\u2019exprimer la p\u00e9rennit\u00e9), bien avant le prix de cession.<\/p>\n Si l\u2019on peut admettre une corr\u00e9lation entre les march\u00e9s des actions cot\u00e9es et non cot\u00e9es, la liquidit\u00e9 et la volatilit\u00e9 sont tr\u00e8s diff\u00e9rentes. M\u00eame si une correction \u00e0 la baisse des valorisations des PME est une hypoth\u00e8se cr\u00e9dible, elle pourrait \u00eatre temporaire et d\u2019une faible amplitude dans les secteurs les moins expos\u00e9s \u00e0 la crise.<\/p>\n Il convient \u00e9galement de rappeler que la valorisation et le prix de cession sont deux enjeux distincts. La valorisation \u00e9tablie avec soin par le conseil en fusions-acquisitions du c\u00e9dant est discut\u00e9e entre experts pour parvenir \u00e0 un montant le plus objectif possible et mettant d\u2019accord les parties. Le prix de cession est plus subjectif car la raret\u00e9 peut guider l\u2019offre. Le prix de cession comme ses modalit\u00e9s de paiement peuvent \u00eatre am\u00e9nag\u00e9s \u00e0 l\u2019initiative du c\u00e9dant pour permettre la r\u00e9alisation de l\u2019op\u00e9ration (compl\u00e9ment de prix, ou \u00ab\u00a0earn-out\u00a0\u00bb, cr\u00e9dit vendeur, etc.),.<\/p>\n L\u2019analyse financi\u00e8re d\u2019une entreprise post-crise ne se jugera pas sur un ou deux exercices mais sur ses performances historiques et ses perspectives au regard de l\u2019\u00e9tat du march\u00e9 sur lequel elle \u00e9volue, l\u2019\u00e9tablissement d\u2019un business plan soigneusement travaill\u00e9 avec ses conseils \u00e9tant fortement recommand\u00e9.<\/p>\n Il n\u2019est pas interdit de penser que les entreprises avec les \u00ab\u00a0business model\u00a0\u00bb les plus robustes b\u00e9n\u00e9ficieront m\u00eame d\u2019une \u00ab\u00a0prime de r\u00e9silience\u00a0\u00bb dans les valorisations post-crise.<\/p>\n L\u2019acc\u00e8s au financement est un \u00e9l\u00e9ment cl\u00e9 pour faire aboutir une op\u00e9ration de fusion-acquisition. La sant\u00e9 de l\u2019\u00e9conomie financi\u00e8re est donc essentielle.<\/p>\n La crise financi\u00e8re mondiale de 2007-2008 \u00e9tait une crise de la liquidit\u00e9 (cons\u00e9cutive \u00e0 une perte de confiance des acteurs bancaires) avant de d\u00e9boucher sur une r\u00e9cession. Les \u00e9conomies malades ont \u00e9t\u00e9 dop\u00e9es par des injections massives de capitaux par les banques centrales (le QE pour \u00ab\u00a0quantitative easing\u00a0\u00bb de la FED abandonn\u00e9 en 2015 ou celui de la BCE qui a perdur\u00e9 jusqu\u2019en d\u00e9cembre 2018 suite aux diff\u00e9rentes crises de pays membres, dont la Gr\u00e8ce), au prix d\u2019un endettement toujours plus \u00e9lev\u00e9 et de taux d\u2019int\u00e9r\u00eats tr\u00e8s bas (voire n\u00e9gatifs). Ainsi, la dette publique des USA est pass\u00e9e de 9\u00a0000 \u00e0 22 000 milliards de dollars entre 2007 et 2018.<\/p>\n Selon Eurostat, au 3e trimestre 2019, cinq pays de l’UE affichent un niveau de dette publique sup\u00e9rieur \u00e0 100% du PIB\u00a0: la Gr\u00e8ce (178,2%), l’Italie (137,3%), le Portugal (120,5%), la Belgique (102,3%) et la France (100,5% contre 64.5 % en 2007).<\/p>\n La pand\u00e9mie que nous connaissons s\u2019est traduite par un choc sur l\u2019offre (en Chine) suivi d\u2019un effondrement de la demande (confinement sanitaire des salari\u00e9s et consommateurs). Il s\u2019agit d\u2019un impact quantitatif.<\/p>\n Sur le plan qualitatif, il est sans doute bien trop t\u00f4t pour analyser les \u00e9volutions des comportements des consommateurs post-\u00e9pid\u00e9mie. Tout au plus peut-on pronostiquer des opportunit\u00e9s pour les entreprises ESG (crit\u00e8res environnementaux, sociaux et de gouvernance), les entreprises du secteur m\u00e9dical et de la sant\u00e9, les circuits alimentaires courts, etc. Certaines tendances \u00e9taient d\u00e9j\u00e0 fortement engag\u00e9es (l\u2019industrie du Bio, par exemple).<\/p>\n A contrario, bien d\u2019autres facteurs nous menacent. La chute des cours de p\u00e9trole pourrait ruiner la Russie et provoquer des troubles sociaux dans les pays producteurs les plus fragiles. L\u2019impact des changements climatiques sur les populations. Les grandes vagues migratoires constat\u00e9es ces derni\u00e8res ann\u00e9es sont \u00e9galement loin d\u2019\u00eatre termin\u00e9es.<\/p>\n Avant cette crise, il aurait \u00e9t\u00e9 jug\u00e9 inconcevable qu\u2019une \u00e9conomie toute enti\u00e8re puisse \u00eatre arr\u00eat\u00e9e deux mois. Pour les gouvernements, il a donc fallu parer au plus press\u00e9 et ressortir les recettes cuisin\u00e9es depuis 10 ans.<\/p>\n En macro-\u00e9conomie, les travaux de John Hicks nous enseignent la relation d\u00e9croissante entre taux d\u2019int\u00e9r\u00eat et revenu national. Un \u00e9quilibre g\u00e9n\u00e9ral du march\u00e9 des biens et services s\u2019\u00e9tablit lorsque la courbe de l\u2019\u00e9conomie r\u00e9elle IS (investissement et \u00e9pargne) rencontre la courbe de l\u2019\u00e9conomie mon\u00e9taire LM (le march\u00e9 de la monnaie) (5).<\/p>\n Une injection de liquidit\u00e9s provoque une hausse du revenu et une baisse des taux d\u2019int\u00e9r\u00eat (mat\u00e9rialis\u00e9e par un d\u00e9placement de la courbe LM vers la droite). Avec le Covid 19, les vannes du cr\u00e9dit ont \u00e9t\u00e9 ouvertes dans tous les pays occidentaux. La FED a baiss\u00e9 deux fois son taux directeur en mars (d\u00e9sormais \u00e0 0-0.25 %) et annonc\u00e9 un plan de 2\u00a0300 milliards USD. Ces mesures d\u2019urgences n\u2019emp\u00eacheront malheureusement pas la r\u00e9cession, notamment parce que le niveau actuel des taux est d\u00e9j\u00e0 tr\u00e8s bas (situation de trappe \u00e0 liquidit\u00e9).<\/p>\n Seule une action \u00e9nergique pour relancer la consommation et l\u2019investissement (priv\u00e9 et public) pourrait \u00eatre r\u00e9ellement efficace. Les entreprises ont besoin de clients pour acheter leurs produits et services, quand c\u2019est possible (ce sera sans doute plus long dans le domaine des loisirs et spectacles ou les caf\u00e9s h\u00f4tels restaurants, par exemple).<\/p>\n Cette action de relance devrait \u00eatre coordonn\u00e9e au niveau Europ\u00e9en si les pays du Nord et du Sud r\u00e9ussissent \u00e0 s\u2019entendre. Les discussions sont en cours.<\/p>\n En France, malgr\u00e9 les mesures prises (pr\u00eats garantis par l\u2019Etat) visant \u00e0 pr\u00e9server en priorit\u00e9 les entreprises saines, on estime que le nombre de d\u00e9faillances d\u2019entreprises pourrait atteindre 100\u00a0000 fin 2020.\u00a0<\/em><\/p>\n La qualit\u00e9 financi\u00e8re d\u2019une entreprise se mesure sur quelques indicateurs\u00a0cl\u00e9s :<\/p>\n La pertinence de ces indicateurs en situation de crise ne peut nous \u00e9chapper. <\/em><\/p>\n Les entreprises solvables sont en g\u00e9n\u00e9ral des entreprises rentables.<\/em><\/p>\n Cette grille de lecture ne changera pas. En revanche, l\u2019arr\u00eat des activit\u00e9s impacte durement les tr\u00e9soreries et g\u00e9n\u00e8re de l\u2019endettement suppl\u00e9mentaire (qu\u2019il faudra bien rembourser), ce qui limitera demain l\u2019autofinancement dans les montages \u00e0 effet de levier (LBO). La structuration des financements pourrait donc \u00e9voluer et certains sujets conna\u00eetre un regain d\u2019int\u00e9r\u00eat, par exemple et sans exhaustivit\u00e9\u00a0:<\/p>\n Ces temps de confinement permettent de retrouver des lectures classiques, par exemple Joseph Schumpeter (6) et son concept de \u00ab\u00a0 destruction cr\u00e9atrice \u00bb. Si la pand\u00e9mie provoque une rupture et la disparition des entreprises les plus faibles, dans des secteurs qui \u00e9taient parfois d\u00e9j\u00e0 menac\u00e9s, elle ne remet pas en question les projets de qualit\u00e9 port\u00e9s par des entrepreneurs dynamiques sur des march\u00e9s porteurs.<\/p>\n L\u2019apr\u00e8s-confinement g\u00e9n\u00e8rera \u00e9galement de nouvelles attentes chez les consommateurs. Pass\u00e9 l\u2019effet coronavirus, qui a remis sur le devant de la sc\u00e8ne la pyramide de Maslow (7), ces nouveaux besoins seront des opportunit\u00e9s pour les entreprises \u00e0 l\u2019\u00e9coute de l\u2019innovation : s\u00e9curit\u00e9 sanitaire, t\u00e9l\u00e9travail, circuits courts et relocalisations, etc.<\/p>\n Pour les actionnaires-dirigeants de PME candidats \u00e0 la cession, l\u2019\u00e9quation du succ\u00e8s reste inchang\u00e9e : un conseil M&A et une \u00e9quipe pour accompagner la transmission, un timing choisi et non impos\u00e9 (le bon moment au regard de la strat\u00e9gie de l\u2019entreprise et de ses performances), un prix de cession r\u00e9aliste, le repreneur idoine ou strat\u00e9gique pour le projet d\u2019entreprise.<\/p>\n Dans un \u00e9cosyst\u00e8me qui n\u2019a pas de raison objective de se d\u00e9grader\u00a0:<\/p>\n L\u2019incertitude pourrait concerner la remont\u00e9e du co\u00fbt du risque dans les banques mais leur solvabilit\u00e9 s\u2019est nettement am\u00e9lior\u00e9e ces derni\u00e8res ann\u00e9es. 3 des 4 premi\u00e8res banques fran\u00e7aises \u00ab\u00a0too big to fail\u00a0\u00bb pr\u00e9sentent un ratio de solvabilit\u00e9 de 12 % (niveau de fonds propres \u00ab durs \u00bb rapport\u00e9 aux risques port\u00e9s dans le bilan). Quant \u00e0 BNP Paribas, elle est devenue la premi\u00e8re capitalisation bancaire de la zone euro fin 2019.<\/p>\n \u00ab\u00a0L’artisan, pour intervenir avec son outil, doit appr\u00e9cier et attendre le moment o\u00f9 la situation est m\u00fbre, savoir se soumettre enti\u00e8rement \u00e0 l’occasion. Jamais il ne doit quitter sa t\u00e2che, dit Platon, sous peine de laisser passer le Kairos, et de voir l’\u0153uvre g\u00e2ch\u00e9e\u00a0\u00bb (9).<\/p>\n La transmission d\u2019une entreprise est parfois opportuniste mais le plus souvent m\u00fbrement r\u00e9fl\u00e9chie et pr\u00e9par\u00e9e. Le d\u00e9lai moyen pour vendre une entreprise est g\u00e9n\u00e9ralement de 12 \u00e0 24 mois (en fonction de la qualit\u00e9 de la pr\u00e9paration).<\/p>\n Le dirigeant-actionnaire c\u00e8de souvent le projet d\u2019une vie et souhaite que ce passage de relais se fasse dans les meilleures conditions pour p\u00e9renniser son \u0153uvre et garantir l\u2019emploi des \u00e9quipes qu\u2019il a constitu\u00e9es.<\/p>\n Les conseils en fusions-acquisitions qui ont connu des cycles contradictoires au cours de la derni\u00e8re d\u00e9cennie connaissent la fragilit\u00e9 du Momentum.<\/p>\n Notre avis est que la crise actuelle ne remettra pas en question les projets des PME lorsqu\u2019ils concernent des entreprises toujours solvables et rentables sur des march\u00e9s qui auront repris leur cours normal des affaires en 2021. <\/strong><\/p>\n Au-del\u00e0, cette crise pourrait receler des opportunit\u00e9s de croissance en r\u00e9veillant l\u2019\u00e9conomie des vieux pays de la zone euro endormie depuis plusieurs ann\u00e9es. <\/strong><\/p>\n par Eric Le Flanchec<\/a> MBA Capital Rennes<\/em><\/p>\n Lire les autres regards de MBA Capital :<\/p>\n En ces temps de crise sanitaire et de crise \u00e9conomique induite, tout chef d\u2019entreprise doit l\u00e9gitimement s\u2019interroger sur l\u2019impact de…<\/p>","protected":false},"author":2,"featured_media":5074,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[4],"bureaux":[],"type_realisation":[],"expertises":[],"yoast_head":"\n\n
La motivation de la transmission et le bon timing<\/h2>\n
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Les objectifs, la valorisation et le prix de cession<\/h2>\n
Le financement et la question de la liquidit\u00e9, une \u00e9conomie sous perfusion depuis plus de 10 ans<\/h2>\n
Nouvel avis de temp\u00eate en 2020<\/h2>\n
La macro\u00e9conomie et la travers\u00e9e du pr\u00e9cipice<\/h2>\n
Les fondamentaux du \u00ab\u00a0corporate finance\u00a0\u00bb ne changent pas<\/h2>\n
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La prime ira toujours \u00e0 la qualit\u00e9 des projets<\/h2>\n
Les facteurs cl\u00e9s de succ\u00e8s d\u2019une transmission<\/h2>\n
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Conclusion<\/h2>\n
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