{"id":8013,"date":"2022-05-23T10:27:47","date_gmt":"2022-05-23T08:27:47","guid":{"rendered":"https:\/\/mbacapital.com\/?p=8013"},"modified":"2023-07-26T11:18:15","modified_gmt":"2023-07-26T09:18:15","slug":"comment-determiner-bon-moment-vendre-entreprise","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/mbacapital.com\/en\/comment-determiner-bon-moment-vendre-entreprise\/","title":{"rendered":"How to determine the right time to sell your business (and is there one)?"},"content":{"rendered":"
Quel est le bon moment – le bon timing – pour vendre son entreprise ? Voil\u00e0 une question qui nous est souvent pos\u00e9e en tant que cabinets de conseil en fusions et acquisitions<\/a>. Mais de quel \u00ab\u00a0bon moment\u00a0\u00bb parlons-nous ? Bon pour la vie et la p\u00e9rennit\u00e9 de l’entreprise ? Pour le dirigeant ? Le bon moment qui permettra d’obtenir le meilleur prix ? Celui qui sera la garantie du succ\u00e8s de la reprise ? Toutes ces fa\u00e7ons de voir les choses montrent la complexit\u00e9 d’apporter une r\u00e9ponse tranch\u00e9e et homog\u00e8ne \u00e0 cette question. Tentons malgr\u00e9 tout d’\u00e9clairer le sujet gr\u00e2ce \u00e0 notre exp\u00e9rience de plusieurs dizaines de transmissions et de transfers<\/a> de PME, PMI et ETI depuis plus de 20 ans, avec les conseils de Dominique<\/a> Gozlan<\/a>, associ\u00e9 MBA Capital \u00e0 Mulhouse<\/a>.<\/p>\n\n\n\n Dans cet article, nous n’\u00e9voquerons que les entreprises qui ne sont pas en difficult\u00e9s, saines, sur un march\u00e9 mature et nous nous focaliserons essentiellement sur le c\u0153ur de cible des soci\u00e9t\u00e9s c\u00e9d\u00e9es et accompagn\u00e9es par MBA Capital dans toute la France, \u00e0 savoir les PME.<\/p>\n\n\n\n Toutes ses motivations ne sont que des d\u00e9clencheurs, alors m\u00eame que la PME ou PMI ne sera pas forc\u00e9ment pr\u00eate \u00e0 \u00eatre c\u00e9d\u00e9e et vendue car elle n’aura pas \u00e9t\u00e9 pr\u00e9par\u00e9e suffisamment en amont. Et c’est l\u00e0 toute la difficult\u00e9. L’objectif est donc de se dire que dans tous les cas, il est n\u00e9cessaire d\u2019anticiper une transfers,<\/a>, et de se donner 1 ou 2 ans pour s\u2019y pr\u00e9parer.<\/p>\n\n\n\n Chez MBA Capital, nous remarquons clairement que les chefs d’entreprise et les actionnaires \/ dirigeants sont aujourd\u2019hui plus \u00e0 l’\u00e9coute des opportunit\u00e9s qui peuvent leur \u00eatre pr\u00e9sent\u00e9es qu’auparavant, il y a 10 ou 15 ans par exemple. \u00catre approch\u00e9 et sollicit\u00e9 par un concurrent ou un confr\u00e8re pr\u00e9sent sur son march\u00e9 pour vendre son entreprise n’est plus consid\u00e9r\u00e9 comme tabou. Peut-\u00eatre que le deal ne se fera pas \u00e0 ce moment-l\u00e0, pour diverses raisons, mais la graine aura \u00e9t\u00e9 sem\u00e9e et un projet de transfers,<\/a> aura peut-\u00eatre germ\u00e9 dans l’esprit du dirigeant qui se mettra en qu\u00eate d’autres opportunit\u00e9s de vente de son entreprise, car il se sera demand\u00e9 pourquoi une contrepartie aura manifest\u00e9 un tel int\u00e9r\u00eat.<\/p>\n\n\n\n Ces approches directes \u00e0 l’occasion d’un salon professionnel ou par contact via des relations communes par exemple, ou indirectes via un conseil en Haut de bilan comme MBA Capital, sont d\u00e9sormais assez fr\u00e9quentes dans le monde des fusions et acquisitions<\/a>, m\u00eame en ce qui concerne les PME de taille significative. Ce que cela dit ? Que les dirigeants ne s’inscrivent plus obligatoirement dans un sch\u00e9ma de temps (tr\u00e8s) long et ne rejettent pas syst\u00e9matiquement la notion d’opportunit\u00e9. Mais cela implique aussi d’\u00eatre \u00ab\u00a0toujours pr\u00eats\u00a0\u00bb \u00e0 une \u00e9ventuelle transfers,<\/a> et donc d’anticiper et de s’y pr\u00e9parer. <\/p>\n\n\n\n Une entreprise, quelle que soit sa taille, est bien souvent identifi\u00e9e par son ou ses dirigeants. C’est \u00e0 la fois une force lorsque l\u2019\u00e9quipe de management est solide, mais peut poser un probl\u00e8me au moment d’une transfers,<\/a> si sa valeur est trop li\u00e9e \u00e0 celle de son dirigeant. Une soci\u00e9t\u00e9 doit en premier lieu \u00eatre reconnue pour ce qu’elle con\u00e7oit, fabrique, vend, son expertise, ses services etc. Il est donc n\u00e9cessaire qu’elle \u00ab\u00a0s’\u00e9mancipe\u00a0\u00bb de l’\u00e9quipe dirigeante afin que sa l\u00e9gitimit\u00e9 soit concentr\u00e9e sur sa valeur intrins\u00e8que. Par exemple, le portefeuille client est-il \u00e0 la main du dirigeant ou d’une \u00e9quipe en propre ? Par qui les process sont-ils ma\u00eetris\u00e9s ? etc. Si la r\u00e9ponse \u00e0 ces diff\u00e9rentes questions est \u00ab\u00a0le dirigeant\u00a0\u00bb, il est bien \u00e9videmment indispensable de r\u00e9partir toutes ces expertises cl\u00e9s et de les confier \u00e0 des collaborateurs comp\u00e9tents.<\/p>\n\n\n\n Le bon conseil : pr\u00e9parer une transfers,<\/a> d’entreprise, c’est construire un organigramme fonctionnel complet et affranchi au maximum de l\u2019\u00e9quipe c\u00e9dante dans les fonctions op\u00e9rationnelles.<\/em><\/p>\n\n\n\n Nous n’aborderons pas ici toutes les questions et subtilit\u00e9s sur ce sujet complexe mais seulement quelques aspects. Il est imp\u00e9ratif, sur le plan patrimonial, de se pr\u00e9parer et de poser les bonnes questions. Penser \u00e0 l’apr\u00e8s, au r\u00e9emploi du prix de vente, \u00e0 la taxation de la plus-value de transfers,<\/a>, aux options fiscales pour la limiter ou la diff\u00e9rer, aux donations souhait\u00e9es, etc. Pour de nombreux chefs d’entreprise, cette question est d’autant plus cruciale que l’essentiel du patrimoine global est constitu\u00e9 du patrimoine professionnel. Sans parler de l’aspect immobilier s\u2019il y a vente de locaux.<\/p>\n\n\n\n Le bon conseil : s’entourer, en amont de l\u2019op\u00e9ration, de conseils en gestion de patrimoine, notaires, avocats, experts-comptables pour, selon chaque cas, aider le dirigeant\/c\u00e9dant \u00e0 optimiser ces diff\u00e9rents aspects en fonction de sa situation et de son objectif.<\/em><\/p>\n\n\n\n Lors de la pr\u00e9paration de la transfers,<\/a>, nous conseillons toujours de continuer \u00e0 g\u00e9rer le business et l’entreprise sans se d\u00e9partir de ses bonnes pratiques en mati\u00e8re de gestion, d’investissement et de d\u00e9veloppement commercial. C’est-\u00e0-dire qu’il est inutile d’essayer de trop \u00ab\u00a0habiller la mari\u00e9e\u00a0\u00bb comme le dit l’adage, de r\u00e9duire ses investissements, ou d\u2019 \u00ab embellir \u00bb ses comptes.<\/p>\n\n\n\n La gestion de l’humain est \u00e9galement \u00e0 int\u00e9grer dans cette phase en amont de la transfers,<\/a> \u00e9videmment, en pr\u00e9parant les \u00e9quipes, recueillant leurs souhaits de carri\u00e8re etc. Quelques rep\u00e8res de timing pour aider \u00e0 d\u00e9terminer quand une entreprise est pr\u00eate \u00e0 \u00eatre c\u00e9d\u00e9e, c’est-\u00e0-dire lorsqu’ elle :<\/p>\n\n\n\n Le bon conseil : il faut parfois savoir temporiser en prenant en compte certains \u00e9v\u00e8nements, si un litige fournisseur est \u00e0 solutionner, si un nouveau march\u00e9 est attendu \u00e0 court\/moyen terme ou si des \u00e9v\u00e9nements externes forts impactent le fonctionnement de l\u2019entreprise<\/em>.<\/p>\n\n\n\n Plus d’un dirigeant que nous avons conseill\u00e9 lors d’une transfers,<\/a> nous a indiqu\u00e9 avoir h\u00e9sit\u00e9 avant de mandater un cabinet comme MBA Capital, car il \u00e9tait persuad\u00e9 de pouvoir vendre sa soci\u00e9t\u00e9 seul, en tirer le meilleur prix sans avoir \u00e0 payer d’honoraires de conseil. Et \u00e0 l’issue des deals, la tr\u00e8s grande majorit\u00e9 s\u2019est rendu compte du temps gagn\u00e9, de l’expertise dont ils ont b\u00e9n\u00e9fici\u00e9, de la n\u00e9cessit\u00e9 d’un regard ext\u00e9rieur lorsqu’il s’agit de n\u00e9gocier ou d’attaquer des points litigieux.<\/p>\n\n\n\n L’id\u00e9e d’un accompagnement est de b\u00e9n\u00e9ficier d’une m\u00e9thodologie \u00e9tablie qui va permettre de c\u00e9der l’entreprise dans les meilleures conditions pour les diff\u00e9rentes parties en prenant en compte l’int\u00e9gralit\u00e9 des composantes de la vente. Cela commence tr\u00e8s classiquement par un diagnostic qui permet de mettre les choses \u00e0 plat avec le futur vendeur, notamment ses motivations et ses attentes, et d’\u00e9tablir si la PME ou la PMI est dans les bonnes dispositions pour \u00eatre c\u00e9d\u00e9e : analyse des comptes, de ses perspectives, du march\u00e9, de ses forces et faiblesses, de ses points de fragilit\u00e9 sur lesquels le potentiel acqu\u00e9reur aura forc\u00e9ment besoin de r\u00e9ponses etc.<\/p>\n\n\n\n Bien s\u00fbr, vient ensuite la question de la valorisation attendue ou souhait\u00e9e : il s’agit l\u00e0 d’\u00eatre en phase, dans les grandes lignes, avec le client c\u00e9dant et d’\u00eatre en mesure d’en discuter librement. Si une \u00e9valuation compl\u00e8te de l’entreprise est n\u00e9cessaire, \u00e0 cause de sa taille, de son organisation ou de certains particularismes, il s’agit d’une d\u00e9marche compl\u00e9mentaire qu’un cabinet sp\u00e9cialis\u00e9 en fusions et acquisitions<\/a> comme MBA Capital est bien \u00e9videmment \u00e0 m\u00eame de mener.<\/p>\n\n\n\n L’important est \u00e9galement de bien expliquer le process, les \u00e9tapes et l’agenda d\u2019une cession qui prend en g\u00e9n\u00e9ral plusieurs mois : collecte des informations, r\u00e9daction du dossier de pr\u00e9sentation (entreprise, comptes, donn\u00e9es march\u00e9s, donn\u00e9es clients, fournisseurs, \u00e9l\u00e9ments sociaux, \u00e9l\u00e9ments financiers etc.), approche des contreparties potentielles avec signature d’engagements de confidentialit\u00e9, s\u00e9lection des \u00e9ventuels acqu\u00e9reurs les plus adapt\u00e9s et cr\u00e9dibles, organisation des rencontres et des \u00e9changes dans le but d’obtenir une ou plusieurs propositions, etc.<\/p>\n\n\n\n En bref, MBA Capital joue le r\u00f4le de ma\u00eetrise d’\u0153uvre afin de piloter tout le process en tant que conseil et aide le dirigeant \u00e0 prendre les bonnes d\u00e9cisions. Le c\u00e9dant pourra ensuite faire intervenir l\u2019expert-comptable, l\u2019avocat ou d\u2019autres conseils pour leur domaine de comp\u00e9tence.<\/p>\n\n\n\n Le bon conseil : le march\u00e9 de la transfers,<\/a> et de l’acquisition<\/a> d’entreprises est un march\u00e9 essentiellement \u00ab\u00a0cach\u00e9\u00a0\u00bb, d’o\u00f9 la valeur ajout\u00e9e d’un cabinet sp\u00e9cialis\u00e9 qui aura les bonnes informations sur les cibles, les entreprises \u00e0 c\u00e9der, celles \u00e0 acqu\u00e9rir, celles cherchant \u00e0 consolider une position ou \u00e0 se positionner sur un nouveau segment etc. Un cabinet comme MBA Capital pourra donc d\u00e9tecter les contreparties possibles, approcher les bons interlocuteurs avec \u00e9thique et s\u00e9lectionner les meilleures opportunit\u00e9s par rapport aux int\u00e9r\u00eats de l’entreprise et du dirigeant. <\/em><\/p>\n\n\n\n Ce que nous constatons sur nos march\u00e9s, c’est un dynamisme r\u00e9el du march\u00e9 de la transfers,<\/a> d\u2019entreprises post-crise sanitaire. L\u2019impact des \u00e9v\u00e9nements \u00e9conomiques (inflation, hausse des mati\u00e8res premi\u00e8res, augmentation des taux d\u2019int\u00e9r\u00eat, difficult\u00e9s d\u2019approvisionnement\/livraison\/recrutement) et g\u00e9opolitiques (guerre en Ukraine, sortie de confinement en Chine) commence \u00e0 se ressentir. Et demain ? Les acqu\u00e9reurs seront-ils plus prudents ? Les fonds d’investissement se montreront-ils moins r\u00e9ceptifs ? La hausse des taux va-t-elle avoir un impact ? \u00a0Les valorisations vont-elles baisser ? Pour l’instant, rien ne permet de l’affirmer clairement. Actuellement, les process de transfers,<\/a> se poursuivent, les contreparties se montrent int\u00e9ress\u00e9es, les c\u00e9dants affichent une belle constance dans leurs attentes et le march\u00e9 est actif. Notons, et c’est une donn\u00e9e structurelle, que l’aspect RSE repr\u00e9sente un crit\u00e8re de plus en plus important lors des cessions d’entreprise ainsi que pour les fonds d’investissement (dimension \u00e9coresponsable, \u00e9thique, relocalisation etc.). Pour conclure, gardons bien \u00e0 l’esprit que vendre son entreprise n’est pas forc\u00e9ment vendre au plus cher. Une transfers,<\/a> doit \u00eatre abord\u00e9e de mani\u00e8re rationnelle et \u00e9tay\u00e9e, comme tout acte de gestion. Et pour ce faire, la question de la pr\u00e9paration et de l’anticipation est cl\u00e9 et doit faire partie du prisme de r\u00e9flexion du dirigeant \/ actionnaire, tout au long de la vie de l’entreprise…\u00a0<\/p>\n\n\n\n Dominique Gozlan<\/a>, associ\u00e9-g\u00e9rant, MBA Capital Mulhouse<\/a><\/p>","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Quel est le bon moment – le bon timing – pour vendre son entreprise ? Voil\u00e0 une question qui nous…<\/p>","protected":false},"author":4,"featured_media":8014,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[4],"bureaux":[104],"type_realisation":[],"expertises":[],"yoast_head":"\nLes facteurs li\u00e9s au dirigeant \/ actionnaire de la PME qui jouent sur le moment de vendre son entreprise <\/h2>\n\n\n\n
Les \u00e9l\u00e9ments exog\u00e8nes qui peuvent conduire un dirigeant \u00e0 c\u00e9der sa soci\u00e9t\u00e9 <\/h2>\n\n\n\n
Lorsque vendre et c\u00e9der sa PME est une affaire d’opportunit\u00e9 …<\/h2>\n\n\n\n
La probl\u00e9matique de l’homme cl\u00e9 lors de la cession d’une soci\u00e9t\u00e9<\/h2>\n\n\n\n
Prendre en compte les aspects patrimoniaux du dirigeant c\u00e9dant<\/h2>\n\n\n\n
Poursuivre la bonne gestion de l’entreprise jusqu’\u00e0 la cession<\/h2>\n\n\n\n
Se faire accompagner c’est optimiser le timing de la cession de son entreprise<\/h2>\n\n\n\n
C\u00e9der son entreprise aujourd\u2019hui, est-ce une bonne id\u00e9e ?<\/h2>\n\n\n\n