{"id":9379,"date":"2025-03-05T09:43:52","date_gmt":"2025-03-05T08:43:52","guid":{"rendered":"https:\/\/mbacapital.com\/?p=9379"},"modified":"2025-03-05T15:33:41","modified_gmt":"2025-03-05T14:33:41","slug":"evolution-cessions-entreprises-regard-patrick-sacher","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/mbacapital.com\/en\/evolution-cessions-entreprises-regard-patrick-sacher\/","title":{"rendered":"L\u2019\u00e9volution des cessions d\u2019entreprises : le regard de Patrick Sacher"},"content":{"rendered":"
\n En plus de trente ans de carri\u00e8re, Patrick Sacher a observ\u00e9 une transformation profonde du secteur des cessions d\u2019entreprises. Jadis domin\u00e9 par des transactions simplifi\u00e9es, o\u00f9 un accord pouvait presque se conclure par une poign\u00e9e de main, ce domaine est devenu un v\u00e9ritable parcours du combattant, jalonn\u00e9 d\u2019audits approfondis, de garanties renforc\u00e9es et de n\u00e9gociations de plus en plus complexes. <\/p>\n\n \n <\/div>\n
\u00ab Aujourd\u2019hui, un protocole de cession est constitu\u00e9 au minimum d’une cinquantaine de pages contre globalement une dizaine au d\u00e9but de ma carri\u00e8re dans ce m\u00e9tier. Les audits sont bien plus pouss\u00e9s et la r\u00e9glementation est omnipr\u00e9sente<\/em> \u00bb<\/em>, explique-t-il.<\/p>\n\n\n\n Cette sophistication accrue est due \u00e0 plusieurs facteurs : l\u2019internationalisation des transactions, l\u2019\u00e9mergence d\u2019acteurs sp\u00e9cialis\u00e9s et l\u2019essor des outils num\u00e9riques. \u00ab Nous disposons de data rooms virtuelles qui facilitent la gestion documentaire, mais elles ne r\u00e9duisent pas pour autant la complexit\u00e9 des deals ! <\/em>\u00bb, souligne Patrick Sacher<\/a>. \u00ab Demain, un rapport sectoriel, voire la pr\u00e9sentation d\u2019une entreprise, pourront \u00eatre g\u00e9n\u00e9r\u00e9s en quelques secondes gr\u00e2ce \u00e0 l\u2019IA. Mais cela ne remplacera jamais la dimension humaine de notre m\u00e9tier. La confiance et l\u2019intuition restent essentielles.<\/em> \u00bb <\/p>\n\n\n\n Si l\u2019objectif reste le m\u00eame \u2013 mettre en relation des c\u00e9dants et des acqu\u00e9reurs \u2013 les attentes et contraintes ont radicalement chang\u00e9. Les garanties d\u2019actif et de passif sont d\u00e9sormais le plus souvent plafonn\u00e9es, prot\u00e9geant mieux les c\u00e9dants mais ajoutant en contrepartie une forte complexit\u00e9 juridique de n\u00e9gociation. \u00ab Avant, elles \u00e9taient parfois illimit\u00e9es, ce qui exposait fortement les vendeurs. Aujourd\u2019hui, elles sont plut\u00f4t limit\u00e9es \u00e0 25 ou 30 % du prix de cession<\/em> \u00bb, d\u00e9taille Patrick Sacher. <\/p>\n\n\n\n La mont\u00e9e en puissance des audits pr\u00e9alables \u00e0 la cession voire \u00e0 la constitution du dossier marque \u00e9galement un tournant. \u00ab Sur les gros dossiers, il est devenu impensable de vendre sans une analyse approfondie en amont. Ces audits permettent d\u2019anticiper les risques m\u00e9tiers, environnementaux, fiscaux ou sociaux et de s\u00e9curiser la transaction<\/em> \u00bb, ajoute-t-il. Cela complexifie le processus, mais am\u00e9liore la transparence et r\u00e9duit les contentieux post-cession. <\/p>\n\n\n\n Autre \u00e9volution majeure : l\u2019arriv\u00e9e de nouveaux acteurs sur le march\u00e9 des transmissions d\u2019entreprises. \u00ab Auparavant, nous \u00e9tions assez peu nombreux dans ce m\u00e9tier. Aujourd\u2019hui, les banques et \u00e9tablissements financiers, les cabinets d\u2019expertise comptable et de plus en plus d\u2019ind\u00e9pendants se positionnent sur ce cr\u00e9neau<\/em> \u00bb, observe Patrick Sacher. Cette concurrence accrue pousse les professionnels historiques \u00e0 se diff\u00e9rencier, notamment en misant sur l\u2019accompagnement humain dans le cadre de pr\u00e9conisations qualitatives.<\/p>\n\n\n\n \u00ab La cl\u00e9 du succ\u00e8s repose sur la confiance et le relationnel. Un dirigeant qui vend son entreprise veut \u00eatre accompagn\u00e9 par quelqu\u2019un qui comprend son histoire et ses enjeux \u00e9conomiques et soci\u00e9taux, pas par une simple plateforme num\u00e9rique<\/em>. \u00bb <\/p>\n\n\n\nLes nouveaux d\u00e9fis des c\u00e9dants et des repreneurs <\/h2>\n\n\n\n
Le poids croissant de la concurrence <\/h2>\n\n\n\n
Un ancrage r\u00e9gional toujours essentiel <\/h2>\n\n\n\n