Ce rapport présente une analyse approfondie du rendement du capital employé (ROCE) dans le secteur agricole néo-zélandais. Il s’inscrit dans le cadre d’un rapport plus large sur le ROCE qu’Armillary publie chaque année depuis 15 ans, évaluant l’efficacité opérationnelle d’entreprises privées, cotées et non cotées à travers le pays.
Le rapport M&A Worldwide 2025 met en évidence une dynamique particulièrement positive du secteur agricole néo-zélandais, dans un contexte mondial pourtant marqué par des incertitudes structurelles. Sur les douze derniers mois, la combinaison de prix élevés des matières premières, de conditions météorologiques favorables et d’une forte demande internationale a permis une nette amélioration du rendement du capital employé (ROCE) à l’échelle du secteur
Toutes les filières ne progressent pas au même rythme, mais plusieurs segments se distinguent nettement.
Les viandes rouges et les produits laitiers bénéficient d’un environnement de prix porteur et d’une reprise de la demande à l’export, tandis que l’horticulture confirme son rôle moteur grâce à des volumes records et un positionnement export à forte valeur ajoutée.
À l’inverse, certains segments plus cycliques (vin, grandes cultures, laine) restent sous pression, même si plusieurs initiatives de structuration et de consolidation laissent entrevoir une amélioration progressive.
Dans un secteur à forte intensité capitalistique, le ROCE apparaît comme un révélateur central de la création de valeur. Le rapport souligne que près de deux tiers des entreprises agricoles analysées ont amélioré leur ROCE, un niveau nettement supérieur à la moyenne observée dans l’ensemble des entreprises couvertes par l’étude.
Les transformateurs primaires surperforment structurellement les prestataires de services et fournisseurs d’intrants, grâce à une meilleure rotation des actifs et une exposition directe aux prix des matières premières.
Le rapport met en avant la singularité du modèle néo-zélandais, fondé sur la création de valeur premium, les marchés de niche et des marques fortes, plutôt que sur la seule logique de volumes. Cette orientation explique la stabilité relative des marges et la résilience du secteur face aux cycles internationaux.
Dans ce contexte, la consolidation, les réinvestissements stratégiques et l’intérêt croissant pour l’agritech confirment le potentiel du secteur pour les opérations de fusions-acquisitions.
Mis en ligne le 29 December 2025
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