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Les cabinets de conseil spécialisés en opérations de haut de bilan ne font pas exception : leur année 2020 a été compliquée. Les associés MBA Capital ont dû face aux incertitudes de tous les opérateurs de la chaîne d’activité – cédants, acquéreurs, investisseurs, banques – et déployer une grande énergie : sollicitations sans suites, doutes des clients à lever, liens avec les cibles à préserver, nouvelles conditions financières et hypothèses à bâtir.
Face aux enjeux de la crise pour les entreprises et au caractère stratégique des opérations financières, nos bureaux en régions ont tous adopté une posture privilégiant l’accompagnement et l’écoute, proposant des services plus diversifiés, s’adaptant au fil des mois. Cet engagement, doublé d’une bonne dose d’ingéniosité, a permis à de nombreuses opérations de se conclure une fois passée la sidération du premier confinement.
Aujourd’hui, en 2021, avec une économie en mutation accélérée, les chefs d’entreprises ont davantage besoin d’un suivi stratégique et des compétences pointues. Nous répondons présents !
Notre cœur d’activité – les transfers, acquisitions & fundraisings – a connu des bouleversements en 2020. En toute logique au vu du contexte général, certains secteurs économiques ont été sources de déconvenues, d’autres au contraire ont fait montre de dynamisme.
Les équipes MBA Capital ont mesuré durant l’année 2020 les réelles difficultés rencontrées par certaines sociétés. Absence de visibilité, crises sectorielles, changement de priorités des dirigeants et frilosité des investisseurs ont parfois mis à mal les projets de reprise et de cession, leur financement comme leur concrétisation. Les calendriers des opérations ont régulièrement été malmenés.
Pourtant, ne généralisons pas trop vite les difficultés et faisons état des points positifs. Certains secteurs, moins attendus que d’autres, s’en sont plutôt bien sortis face à la crise. D’autres également ont su prouver leur capacité de résilience, permettant l’aboutissement d’opérations de haut de bilan. C’est le cas par exemple de la puériculture, des jeux et des divertissements, des nouvelles mobilités. Globalement, l’industrie a moins souffert que le secteur des services. Le BTP quant à lui a réalisé une année 2020 médiocre sans être dramatique.
Notre bureau de Caen, avec des missions bien engagées fin 2019 et des sociétés financièrement saines, a réussi la performance de concrétiser cinq cessions d’entreprises en 2020. Les secteurs concernés ayant été touchés par la crise à des degrés très divers (nettoyage, événementiel, distribution et location de matériel de travaux publics, mécanique de précision), les délais de traitement ont varié de 8 à 20 mois.
À Bordeaux également, la majorité des clients étaient dans une très bonne dynamique au moment du premier confinement. Peu affectés, ils ont pu continuer leurs activités, avec un ralentissement relativement réduit.
En 2020, c’est toute une palette de situations que nos cabinets d’experts ont eu à appréhender.
Face à l’hétérogénéité de ces situations, et les interrogations légitimes de leurs clients, nos consultants ont dû s’adapter, redoubler d’efforts de conseil et se montrer persévérants, dans l’attente d’un redémarrage alors que le confinement était synonyme d’arrêt total de l’activité.
« En 2020, j’ai fait le grand écart entre la cession en plein Covid d’une société totalement à l’arrêt dans le tourisme et un deal pour une société en fort développement dans les nouvelles mobilités. »
Vincent Juguet (Paris)
« Le projet de cession d’un de nos clients, bien avancé début 2020, a été suspendu par manque de visibilité à court et moyen terme de l’activité de l’entreprise, en partie liée au tourisme estival. Ce projet a été réactivé en toute fin d’année, après un exercice en demi-teinte, mais meilleur qu’anticipé. »
Pierre Roux (Marseille)
« Paradoxalement, nous avons signé beaucoup plus de missions en 2020 qu’en 2019 mais la moitié au premier quadrimestre. Le coup d’arrêt a été brutal et il faut noter que c’est la durée de la crise qui pose un problème car notre métier est à cycle long pour la cession, 18 à 24 mois entre les premiers contacts et un closing. »
Éric le Flanchec (Rennes)
Traitée par notre bureau de Rennes, la cession du fabricant de moules d’injection FAMIP est un bel exemple d’accompagnement. L’acquéreur a différé la date de closing initialement prévue pour mars 2020, souhaitant mesurer l’impact du Covid sur les comptes annuels au 31 juillet et ajouter une clause de earn out. La finalisation a bien eu lieu, en juin 2020, et la clause d’earn out a été confirmée en octobre. Un délai plus long donc mais les modalités du projet initial respectées.
À Rennes, en 2020, ont été signés : 5 missions d’études et de conseils, trois mandats d’assistance à la cession ainsi que trois missions d’assistance à l’acquisition pour des industriels, dont deux encore actives.
Schématiquement, les entreprises dont les projets de cession et de reprise ont été menés à leur terme sans trop d’encombre sont celles qui sont présentes sur de nombreux marchés dans l’industrie avec :
En 2020, plus un projet revêtait un caractère hautement stratégique, plus la motivation des cédants et acquéreurs était forte, avec une vision commune préservée, plus l’opération parvenait à rester sur ses rails jusqu’à concrétisation.
Avec des déplacements limités et des rendez-vous en physique régulièrement compromis, les experts MBA Capital ont su réagir pour ne pas laisser leurs clients ayant un dossier en cours sans perspective d’avancée. Dès le mois de mars 2020, ils ont contacté téléphoniquement tout leur portefeuille clients, proposant soutien et offres de services. Puis tout du long de l’année, ils ont été à l’initiative de prises de contact récurrentes pour faire le point, échanger avec les cédants et partager des avis sur les mesures à prendre. Un rôle de sentinelle et un soutien qui a été très apprécié. Les solutions technologiques de travail à distance ont été d’une grande aide, les systèmes de téléconférence et de sauvegarde en cloud permettant une réorganisation efficace, facilitant les contacts avec les clients, les acheteurs et leurs conseils.
Merci la visioconférence ! À Bordeaux, certains dossiers de cession démarrés en 2019, ont été efficacement clôturés courant 2020 sans aucune rencontre physique préalable entre l’associée MBA Capital, Isabelle Arnaud-Despréaux, et les acheteurs. Globalement, la réorganisation des processus de travail a aidé le cabinet à afficher des résultats 2020 en progression par rapport à 2019.
« Nous avons très vite pris contact avec nos clients pour les accompagner dans les mesures d’urgence. Prévoyants, la plupart ont mis en place, avec leurs experts-comptables et leurs banquiers, les bonnes actions de protection. »
Pierre Roux (Marseille)
« Pendant le confinement, mon rôle d’intermédiaire consistait également à maintenir le lien avec l’acheteur : écouter ses problématiques, le rassurer sur les mesures prises par la cible qu’il s’apprêtait à racheter, s’assurer que leurs visions sur la gestion de la crise étaient proches. »
Valérie Legentil (Caen)
Avec des acheteurs devenus parfois hésitants ou ayant revu leurs priorités pour parer au plus pressé, les consultants MBA Capital ont composé avec la complexité.
Les associés MBA Capital ont donné tout son sens au mot accompagnement durant cette année si particulière. La pédagogie et la lucidité leur ont permis de conseiller leurs clients en demande de nouvelles informations, de preuves complémentaires. Ils ont su expliquer et remettre en perspective pour faire avancer les dossiers en cours et leur donner les moyens d’aboutir lorsque l’intérêt stratégique à le faire était maintenu.
Ils ont diversifié la nature des missions proposées, et ce dès le premier confinement. Ainsi, Michèle Boonen du bureau MBA Capital d’Ile de France a participé à un appel d’offres public ouvert par la CCI pour aider les entreprises viables et saines en 2019 à rebondir après le premier confinement. La mission prévoyait une assistance en conseil opérationnel finance. « Une bonne occasion de prendre le pouls des PME, notre clientèle cible » selon elle.
Toutes les transactions n’ont pas eu la chance d’aboutir dans cet environnement mouvant et incertain. Mais, lorsqu’elles étaient bien engagées et que les volontés des parties demeuraient inchangées, les associés MBA Capital ont obtenu de nombreuses satisfactions à les conduire jusqu’à leur terme. Et ce, même dans un temps décalé par rapport à la date initialement envisagée. Avec un contexte où les repères manquaient, certaines signatures ont résonné comme des victoires…
« Nous avons constaté une circonspection de la part des acheteurs. Cela a ralenti le processus, fortement dans certains cas, et complexifié certaines discussions. Néanmoins, les opérations qui étaient toutes stratégiques ont pu être bouclées, ceci sans réduction de prix. »
Isabelle Arnaud-Despréaux (Bordeaux)
Humblement, nous devons reconnaître que l’année 2020 a été sportive, qu’il a fallu redoubler en implication tout en affrontant les incertitudes aux côtés des cédants et acquéreurs.
Nos capacités de prospection ont été freinées. En cause, la difficulté à aller au contact de nos prescripteurs habituels et de nouvelles entreprises pour amorcer une phase d’approche.
Pour les acteurs du conseil en haut de bilan, ce manque de prospection aura des répercussions sur le chiffre d’affaires 2021, inévitablement.
Côté dirigeants d’entreprises, après le deuxième confinement en novembre 2020 jugé moins difficile que le premier, ils sont de nouveau plus accessibles. C’est une bonne nouvelle. Ils gardent des préoccupations légitimes centrées sur la question des aides de l’état, du PGE… Il est aujourd’hui nécessaire de les aider à retrouver une vision à moyen terme, à reprendre de la hauteur après des mois sous tension. À nous de trouver les bons arguments, basés sur une analyse fine des secteurs et données financières, pour leur prouver que la stratégie de développement globale doit s’inviter dans leurs priorités 2021.
Les banques ont participé au retard pris courant 2020 pour finaliser certaines opérations. Dans l’attente des résultats 2020 définitifs, elles se sont fait parfois l’écho de l’inquiétude des acheteurs qui craignaient des résultats inférieurs à ceux escomptés. D’où des incertitudes quant au financement des opérations de croissance externe.
En ce début 2021, les associés MBA Capital identifient les leviers qui seront les leurs.
Les cédants et acquéreurs souffrent d’isolement, la qualité humaine de notre relation est plus que jamais de mise. Ils ont besoin de notre clairvoyance, de nos échanges au fil de l’eau, de notre réactivité aussi. Nous sommes les référents qui leur permettent de prendre du recul et savent accueillir leurs doutes. Ce fut précieux en 2020, cela le restera en 2021.
Le contexte continue de déstabiliser, les opérations se complexifient et les temps de réalisation s’allongent. Ainsi, les dirigeants comptent sur notre technique, notre sens de l’organisation des transactions et notre capacité d’ouverture pour aborder leurs problématiques de haut de bilan et leurs projets financiers stratégiques.
« L’année 2021 risque ainsi d’être moins riche en dossiers, mais aussi peut être en bouclage d’opérations car sur le principe les vendeurs n’accepteront pas que les prix soient massacrés à cause de la pandémie, et préfèreront ne pas vendre si les offres obtenues ne sont pas satisfaisantes. A nous de faire œuvre de pédagogie, si la visibilité n’est pas meilleure dans quelques mois ! »
Isabelle Arnaud-Despréaux (Bordeaux)
Nos experts savent qu’ils ont un rôle multifacette, fortement axé sur la défense des intérêts et des capitaux des entreprises.
Parmi les perspectives qui soutiendront le secteur de la cession-acquisition, citons :
« Beaucoup d’entreprises sont résilientes, certaines ont même tiré profit de la crise pour se renforcer, améliorer la digitalisation et sont à l’affût d’opportunités de croissance externe : un potentiel pour nos métiers en 2021-2022. »
Dominique Gozlan (Mulhouse)
Appartenir à un réseau de pairs expérimentés est un avantage dans le contexte actuel. Les associés MBA Capital misent sur cette appartenance pour renforcer leur visibilité, leur notoriété et rompre l’isolement. Ils échangent leurs bonnes pratiques dont bénéficient leurs clients.
« On peut raisonnablement penser que la crise économique qui se profile perturbera le secteur du M&A a minima deux ans. C’est à peu près ce que l’on avait constaté après la chute de Lehman Brothers. Durant cette période difficile, nous comptons renforcer nos coopérations internes MBA Capital pour faire jouer l’effet réseau et réfléchissons à comment diversifier nos interventions auprès des entreprises, toujours dans l’optique de mieux les aider : prévention des difficultés et restructuring sont des pistes de travail. »
Éric le Flanchec (Rennes)
Une ambition nous anime pour 2021 : les capacités d’adaptation de nos cabinets de conseil en stratégie financière aideront nos clients à rester performants, à se projeter à nouveau pour négocier avec méthode et lucidité, sans céder à la technique de l’agitation du chiffon rouge employée par certains opportunistes…
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