Le secteur de la mécanique industrielle

Plusieurs opérations de MBA Capital ont concerné des entreprises de mécanique, désireuses de s’adosser à d’autres opérateurs.

Problématique de marché et de débouchés pour ce secteur clé de la sous-traitance, ou reconfiguration du paysage sous la pression d’événements structurels qui pourraient bousculer les forces en présence ? Décryptage.

Un secteur clé de la sous-traitance industrielle

Les entreprises du secteur de la mécanique industrielle interviennent le plus souvent en sous-traitance de spécialité, les donneurs d’ordre ayant besoin d’elles en raison de leur savoir-faire spécifique et de leurs équipements.

Elles ont comme principaux secteurs clients, dans l’ordre de leurs poids dans l’activité :

  1. l’automobile, aussi bien les constructeurs que les équipementiers ;
  2. l’aéronautique et le secteur spatial ;
  3. les machines et équipements ;
  4. et d’autres secteurs comme la robinetterie, l’énergie, la défense, les instruments d’optique et de précision comme l’horlogerie ou les équipements médico-chirurgicaux.

Leurs carnets de commandes sont donc étroitement corrélés à la santé de ces secteurs, production automobile française en tête, mais également à celui des biens d’équipements sensibles à la conjoncture économique. Quels sont les autres déterminants de l’activité des PME de la mécanique industrielle ?

  • La concurrence étrangère et notamment européenne
  • Le rapport de force avec les clients : le secteur est en effet très atomisé et dominé par les TPE et PME ayant comme donneurs d’ordres des entreprises de taille importante qui font pression sur leurs tarifs
  • La présence à l’export, notamment des petits opérateurs du marché : une internationalisation qui sera sans doute l’un des enjeux de la période à venir
  • La modernité et l’évolution des capacités de production, essentielles au gain de nouveaux contrats et à l’amélioration des marges : un facteur qui doit pousser les entreprises du secteur à réaliser d’importants efforts d’investissements dans leur appareil productif pour répondre aux exigences croissantes en termes de technicité, de délais et de volumes
  • Le développement des activités de service qui ont un impact direct sur le chiffre d’affaires : conception, maintenance, livraison, installation, etc.
  • Les ressources, que ce soit en termes de disponibilité de main d’œuvre et de savoir-faire, ou de coût des matières premières

Vers une intégration verticale plus poussée ?

Certains signes laissent à penser que les opérations de fusion-acquisition pourraient se multiplier étant donné les enjeux structurels du secteur. C’est en tout cas ce que nous avons constaté chez MBA Capital après avoir accompagné plusieurs opérations dans le domaine de la mécanique.

  • En 2018, les carnets de commandes des industries mécaniques sont bien garnis et le secteur a clôturé l’année avec une hausse des facturations de 3 % au mois de décembre selon les estimations du baromètre FIM. Pour un certain nombre de spécialités, en mécanique de précision par exemple, les sous-traitants atteignent le plafond de leur capacité de production et la pénurie de compétences ne leur permet pas de réagir au rythme de la demande. Les donneurs d’ordre, qui doivent faire face aux impératifs de compétitivité et de cadence que leur imposent les constructeurs automobiles et aéronautiques, se retrouvent parfois confrontés aux limites de capacité de leurs sous-traitants et sont de plus en plus tentés d’en prendre le contrôle, pour sécuriser à la fois la maîtrise des compétences et leur disponibilité ;
  • Pour la PME, l’adossement à un groupe leur donne davantage de moyens pour recruter et former les compétences-clés ;
  • Par ailleurs, cela leur ouvre des portes à l’export, qu’elles auraient eu plus de mal à franchir seules ;
  • Dans un tel contexte, la prime reste logiquement aux entreprises très spécialisées.

Les éléments de conjoncture, encore incertaine, joueront évidemment un rôle dans ce processus de reconfiguration. D’autant que la demande adressée à la plupart des secteurs clients de la mécanique a enregistré une nette décélération tout au long de l’année 2018 selon l’Association des économistes d’entreprises (Afede). Les impacts sur les transactions seront donc à surveiller en 2019. Les experts de MBA Capital se tiennent à votre disposition pour vous en dire plus.

Chiffres clés 2017*

29 800 entreprises**
127,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires
615 000 salariés
6ème rang mondial
95 % de TPE et de PME

*Source : MBA Capital – Xerfi
** 1 salarié ou plus – y compris fonderie – Source FIM 

Les opérations récentes accompagnées par MBA Capital dans ce secteur :

  • AMC / THOR
  • PECHARD
  • MECANIQUE DE PRECISION MULHOUSIENNE

Mis à jour le 22 February 2022

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