UPANDGO change d’échelle avec SYMY pour répondre aux nouveaux enjeux de R&D et de conformité.

À sa création en 2005, l’agence UPANDGO était pionnière dans son domaine de la sensibilisation et de la formation digitale. Ses concepts ludiques novateurs et ses méthodes basées sur le plaisir d’apprendre ont depuis séduit 80 % des entreprises du CAC 40. Aujourd’hui, les solutions toujours plus sophistiquées des nouveaux acteurs sur le marché et l’avènement de l’IA appellent un niveau d’investissement en R&D grandissant. Le fondateur d’UPANDGO, Bernard Doupeux, a jugé opportun d’intégrer un groupe partenaire capable d’emmener son entreprise encore plus loin et de répondre aux nouveaux enjeux. Pour le rapprochement avec le Groupe SYMY, il s’est fait accompagner par Franck-William Fargier du cabinet MBA Capital à Lyon. Il nous raconte.

Le rapprochement avec le Groupe SYMY répond-il à la fin d’un cycle ?

Avec sa taille et son niveau de capitaux, l’entreprise UPANDGO était arrivée au bout de ce qu’elle pouvait proposer. C’est donc un projet de développement pour l’amener à gravir une nouvelle marche. Le marché grossit chaque année avec des start-up de plus en plus capitalisées. Leur faire face impose une plus grande surface financière. Comme je ne souhaitais pas pour autant lever des fonds, la bonne option était de trouver une entreprise partenaire pour passer au palier supérieur, celui de l’IA notamment. Avec une capacité nouvelle d’investissement et une infrastructure plus musclée, notamment sur les aspects croissants de conformité : cybersécurité, RGPD… Une petite entreprise a du mal à réunir toutes les ressources en interne et à s’aligner sur ces transformations.

Le rapprochement avec le Groupe SYMY représente un changement d’échelle. Il permet à UPANDGO d’accéder entre autres à une cellule juridique étoffée, un service informatique, de s’ouvrir à de nouveaux marchés.

De gauche à droite : Didier Marciano, Jacques Reboh et Mélina Herenger représentant le Groupe SYMY, Bernard Doupeux pour UPANDGO

Depuis l’origine d’UPANDGO, pourquoi avoir misé sur la forme ludique pour les formations produites ?

Que ce soit l’humour, le jeu, le dessin animé, le quiz… tous ces partis-pris favorisent la concentration et permettent un meilleur engagement des apprenants. En formation comme en communication, le défi permanent est de susciter l’intérêt. En e-learning, il faut éviter que les personnes décrochent et n’aillent pas au bout de la formation. Les méthodes et techniques déployées par UPANDGO vont dans ce sens et développent le plaisir de l’apprentissage.

Comment a évolué le portefeuille clients de l’agence ?

À ses débuts, en raison du coût élevé des formations, UPANDGO travaillait uniquement pour les très grands comptes, des entreprises du CAC 40 à 70 % parisiennes. L’agence a déployé une expertise très spécifique et reconnue dans les thématiques Corporate, RH et RSE. La crise des subprimes en 2008 a conduit l’agence à travailler sur des solutions appelées « sur étagères », plus accessibles car moins personnalisées. Elles ont permis d’élargir la clientèle. Ainsi, le dispositif de formation développé sur le thème du handicap peut convenir à de multiples sociétés, sans nécessiter une forte personnalisation. Il peut être revendu de nombreuses fois, ce qui permet d’en diviser le prix par trois et de toucher un marché bien plus large.

Quelle est la chaîne de métiers présente chez UPANDGO ?

Elle est formée de douze personnes aux profils très variés :

  • le commerce pour faire connaître l’entreprise sur le marché,
  • le conseil pour cadrer les projets, imaginer les solutions selon les directives du client,
  • la conception pédagogique pour construire les formations, formaliser les storyboards…
  • le studio graphique pour créer les visuels,
  • et en externe, le studio d’enregistrement des voix-off.

Ainsi qu’un puissant pôle R&D ?

Tout à fait, il représente 15 % du CA. Trois informaticiens travaillent sur la base de procédés innovants, des algorithmes, pour personnaliser les expériences de formation. De plus en plus de solutions étudient le niveau de départ de connaissance de la personne pour lui proposer du contenu uniquement sur ce qu’elle ne sait pas. Le bénéfice est direct : un gain de temps et donc un gain d’attention qui optimise les chances de voir l’apprenant valider la formation. Avec la créativité, cette dimension technologique est un levier fort.

Comment s’est déroulée l’intervention de MBA Capital Lyon pour cette opération ?

Très bien, c’est une expérience très positive. J’ai particulièrement apprécié la compréhension, l’engagement et le pragmatisme de Franck-William Fargier. Il a montré une forte capacité à :

  • comprendre notre métier ;
  • analyser le marché sur lequel évolue UPANDGO ;
  • formaliser un mémo de qualité ;
  • identifier des cibles potentielles ;
  • mener l’opération à son terme.

Cela a été un peu plus long que prévu, 18 mois au total, car il y a eu en fait deux rapprochements. La première approche avec une entreprise candidate n’a pas abouti. Six mois après le début de la négociation, soit au moment du closing en fin d’audit financier, elle a tenté de modifier son engagement initial dans des proportions que je ne pouvais pas accepter.

Vous êtes alors repartis de zéro dans votre recherche de partenaire ?

Quasiment, et cela aurait pu être un moment de grande tension. Au contraire, avec Franck-William Fargier, nous sommes restés très solidaires et complémentaires jusqu’à la signature avec le Groupe SYMY proposé par MBA Capital Lyon.

J’ai alors mesuré tout l’intérêt de ne pas s’engager sans accompagnement dans une telle démarche, très chronophage. Il faut d’ailleurs oser mettre son conseil en première ligne, surtout dans les moments difficiles, le laisser s’exprimer, recevoir les nouvelles, les bonnes comme les mauvaises. Il est capable de voir arriver les nuages et de réagir avec pertinence, là où un chef d’entreprise est plus démuni.

Quelles sont les qualités indispensables à trouver auprès d’un cabinet de conseil ?

  • L’écoute.
  • L’engagement dans la durée, associé à la capacité de s’adapter, de rebondir.
  • La confiance. Parce que l’intérêt financier du chef d’entreprise ne converge pas toujours avec celui du cabinet de conseil. S’il manque d’éthique, ce dernier peut avoir envie de signer un dossier coûte que coûte, sans que cela aille dans le sens de l’entreprise cédante.

Par ce rapprochement, les portes de l’IA s’ouvrent aux formations UPANDGO ?

Pour se projeter dans le monde de la formation de demain, intégrer l’IA aux productions est un aspect fondamental. L’agence travaille déjà en R&D sur un assistant pédagogique basé sur l’intelligence artificielle. Notre méthodologie intégrant l’IA permettra à la création d’un module d’e-learning d’identifier les messages pertinents à faire passer, les notions clés, de trouver des contenus, de synthétiser la matière pour passer d’une connaissance qui pourrait durer 3 h à un support de 30 minutes. Cette analyse et la priorisation des ressources lourdes à exploiter permettra à nos collaborateurs de gagner du temps en amont.

Entrepreneur, dirigeant d’entreprise, si vous aussi vous avez un projet de développement, un besoin d’adosser votre structure à un nouveau partenaire pour changer d’échelle, prenez contact avec le cabinet MBA Capital de votre région pour l’évoquer.

Mis à jour le 18 juin 2024

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