Principales données sur l’industrie mondiale de l’alimentation et des boissons :
Avant la pandémie de Covid-19, les principaux facteurs de croissance de l’industrie des aliments et des boissons étaient l’augmentation du nomadisme des consommateurs, le boom des aliments prêts à manger et du snacking, la dynamique démographique, la hausse du revenu par habitant et par l’évolution des modes de consommation. Depuis, c’est bien évidemment la fermeture des restaurants et les confinements qui affectent fortement l’industrie alimentaire.
Le rapport sur l’industrie mondiale de l’alimentation et des boissons du groupe M&A WW Agri, Food & Beverages montre que l’épidémie de Covid-19 a eu plusieurs impacts sur les différents segments de l’industrie agro-alimentaire et ce dans toutes les régions du monde, l’Asie-Pacifique et l’Europe ayant été les plus touchées avec des restaurants, cafés et bars entièrement fermés dans certaines régions.
L’économie française a été mise en quarantaine pendant deux mois du 15 mars au 10 mai 2020 puis de nouveau, à moindre degré cependant, en novembre. La production (PIB) a fortement diminué de – 60% en avril vs 2019 (référence Banque de France) et le PIB pour l’exercice 2020 est estimé à – 10 % par rapport à l’année dernière.
En septembre, seul le bâtiment et la construction avaient retrouvé leur niveau d’activité de février 2020 grâce à un portefeuille bien orienté de commandes. Les autres branches restent en difficulté. Parmi les industries, la restauration a confirmé être un secteur non cyclique avec « seulement » -5% par rapport à la tendance historique.
Au global, l’industrie agroalimentaire a donc été diversement impactée suivant l’état de ses drivers :
Plus globalement, cette situation inédite a contribué à encore modifier les perceptions de ce que pourrait être notre avenir sur la planète bleue, face aux changements climatiques et au virus : la « croissance durable pour tous » est devenue le leitmotiv de nombreux acteurs.
En conséquence, les principaux moteurs pour les investisseurs appartiennent clairement aux sujets ESG. À la question « Quel type d’investissement social privilégier ? », 36% répondent spontanément l’environnement et 18% citent la gouvernance.
Le fonds ARDIAN a lancé en juin 2020 le « Rachat durable ». Eurazéo est prêt à devenir neutre en production de carbone d’ici 2040, avec le programme « O + ». BLACKROCK devrait investir à parts égales dans les entreprises ESG. Des centaines de sociétés de capital-investissement font désormais de ce marché leur cœur de métier (citons Raise Impact, Déméter, Pléiades etc.) tandis que les gérants d’actifs se positionnent de plus en plus sur les fonds ESG. En 2019 en France, les investissements ESG ont généré 1 861 milliards d’euros avec une croissance de 27% par rapport à 2018.
Cela démontre que, dans la crise actuelle, les investissements ESG présentent une plus forte résilience. Les opportunités d’investissement ESG constituent également le moteur des opérations de fusions et acquisitions d’entreprises, tout comme les sujets autour de l’alimentaire bio / sain comme le montre le tableau ci-dessous.
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